Après une douzaine d'années, les Motown Parties qui se tenaient chaque premier samedi du mois au Djoon, dans le treizième arrondissement de Paris, vont fermer ce 6 janvier. Mais pour d'autres aventures qui nous seront dévoilées plus tard. En attendant, revenons sur ces moments particulièrement intenses de musique et de danse dans une ambiance particulièrement saine.
Pour l'amateur de soul, de funk et de disco, un peu désolé par la production actuelle et qui est persuadé qu'on ne fera jamais mieux que les compositeurs et interprètes des années 60-70-80-90 (soyons généreux), la "Motown Party" est un sanctuaire. Connaisseurs affûtés ou amateurs, novices ou juste en quête de "bon son", se retrouvaient ainsi dans un cadre qui est plus dansant que celui des "lounges" et moins oppressant que celui des boîtes de nuit.
Le DJ, "Reverend P" est toujours inspiré et, avec le temps, j'ai découvert un homme très sensible. Un homme qui a parfaitement compris toute la richesse de cette musique : bien qu'elle soit réputée dansante, elle peut être aussi engagée...
En 2017, il a présenté une série de disques qui parcourt la diversité de cette musique sur un demi siècle. "The Legacy Of". Une bonne introduction pour les néophytes.
Eh oui, le funk a 50 ans, si on prend comme point de départ Cold Sweat de James Brown, qui en pose les principes. "On the one", comme disait Prince, car le beat est toujours sur le premier temps.
Ceux qui prennent au mot le concept de la soirée Motown ne doivent pas s'attendre à danser sur trop de classiques incontournables, mais ce n'est pas bien grave car globalement, les titres sont parfaitement calibrés pour ce type de soirée. Heureusement, il ne s'agit pas de servir la soupe commerciale et les tubes grands publics. En effet, il n'a pas toujours été de bon ton de confondre funk et disco !
2018 sera donc l'année d'un nouveau départ...
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