La liberté d'expression est un socle inaliénable de construction des démocraties. Cependant, détournée par un Front National dédiabolisé, elle est un prétexte pour libérer une parole nauséabonde et pratiquer des autodafés modernes. Pour lutter, notre seule arme est la parole, pour rappeler ce qu'est le lepénisme municipal, pour dénoncer l'imposture frontiste, pour stopper le harcèlement démocratique que nous impose aujourd'hui l'extrême droite et enfin reprendre la main. La censure a toujours été l'arme des régimes autoritaires, mais sans aller aussi loin, elle est prisée par les courants réactionnaires. La preuve...
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Ce que nous n'avons pas mis dans le texte est une réponse à ceux qui diraient que "Le FN des années 90 n'avait pas d'expérience et qu'il ne recommettra pas les mêmes erreurs". Car on peut imaginer que le Front national ne veut pas assumer son bilan municipal et qu'il expliquera que c'est de l'Histoire ancienne.
Autant il n'est pas toujours dissuasif sur le plan électoral de leur envoyer à la figure les années 30-40, autant l'œuvre du FN dans les mairies qu'il a dirigées parle d'elle même. A l'époque, le courant techno-fasciste était déjà bien implanté. On ne fera croire à personne qu'il ne s'agissait que d'un ramassis de brutes épaisses. Si tant de militants d'extrême droite sont passés par les facs de droit, c'est bien pour y apprendre quelque chose et d'ailleurs, le trio Mégret, Le Gallou, Blot, de brillants technocrates passés par l'ENA et l'Ecole polytechnique et les appareils du RPR ou de l'UDF connaissaient parfaitement les rouages de l'Etat et des collectivités locales.
Mettre sur le compte de l'inexpérience les agissements du couple Mégret ou de Jacques Bompard revient à prendre les gens pour des gogos. C'est à dire précisément à les berner.
Toute l'habileté du FN sera de maquiller au mieux sa politique de discrimination et d'exclusion qui demeure génétiquement hors la loi parce qu'elle est structurellement antirépublicaine.
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