Suite à un incident survenu ces dernières heures, je voudrais apporter quelques clarifications.
Comme la plupart des gens, j’ai découvert monsieur Tanguy David en regardant les images du meeting de Villepinte d’Eric Zemmour, au cours duquel, j’avais vu le déferlement de violence contre des militants de SOS Racisme.
J’ai toujours condamné les agressions physiques contre les personnes, notamment les femmes d’où qu’elles viennent. C’est là une exclusivité
que je laisse à des personnes dont l’idéologie incite depuis toujours à la violence.
Dans une conversation moqueuse sur Facebook où je me payais la tête d’un militant d’extrême-droite d’origine africaine, j’ai proposé de «
l’inviter à dîner et de le torturer ».
J’entendais comprendre ses explications et saisir son embarras et ses contradictions. Ce n’était pas malin d’employer ce mot de « torture » car si ceux qui me connaissent savent que je suis respectueux de la personne humaine.
Ceux qui ne me connaissent pas, voire mes ennemis politiques ne le voient pas ainsi. Loin de moi donc l’idée d’actes violents gratuits contre un militant quel qu'il soit. Je respecte Tanguy David comme concitoyen, mais je ne partage pas ses idées. Un mot, même sorti de son contexte, doit toujours être pesé.
Ce respect, malgré une franche opposition politique, passe aussi par le fait que je ne fais pas de procès en « trahison de la négritude » car une couleur de peau n’est pas une idéologie, mais on a le droit de s’agacer, de moquer ou de critiquer, donc autant je n'aurais pas du employer ce mot, autant je ne qualifie personne de "Bounty" ou "Nègre de maison".
Je le redis, il n’a jamais été question d’atteindre l’intégrité physique de qui que ce soit. Le combat doit rester celui des idées et des projets avec les armes qu'offrent la démocratie et la loi : le débat et le vote. Rien d’autre. Cela a toujours été mon éthique, ça le restera.
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