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La Conférence de Paris sur le Climat, plus communément connue sous le nom de Cop21 fut un des grands succès de la présidence de François Hollande car, c'est la première fois qu'une conférence internationale sur le climat aboutissait positivement. Après les sommets de Rio, Kyoto et Copenhague notamment, où on avait vu les pays les plus pollueurs, dont les Etats-Unis, incapables de se mettre d'accord, chacun comprenait que l'urgence écologique et la dégradation du climat n'étaient pas des lubies.
Entre Nicolas Sarkozy qui disait "l'environnement, ça commence à bien faire" et Donald Trump qui a crânement tourné le dos à l'accord de Paris, on voit bien que le "climatoscepticisme" se porte bien. Il est d'ailleurs souvent l'apanage de démagogues autoritaires comme Bolsonaro qui ne fait rien pour préserver le poumon de la planète qu'est l'Amazonie.
Chacun prend la mesure de ces changements. Il fait chaud plus souvent et plus longtemps. Les zones tropicales sont à l'épreuve de cyclones plus fréquents et plus violents. La banquise fond et l'augmentation du niveau de la mer faire reculer les surfaces de plages en même temps qu'elle accroît les zones inondables. Des espèces animales sont menacées, certaines ont disparu.
L'augmentation de la température des mers est plus que palpable. Mais malgré ces signes éloquents, la prise de conscience est encore insuffisante.
A l'échelle des territoires, on peut agir. Produire et consommer de façon plus sobre et plus responsables sont des mesures de salut public.
Il ne s'agit pas de sauver la planète aux dépends de l'humanité, mais de sauver la planète pour sauver l'humanité.
L'écologie n'est pas une mode, mais une nouvelle éthique de responsabilité. La capacité des hommes à exploiter et à transformer les ressources naturelles a dépassé depuis longtemps des bornes qu'il aurait fallu respecter : les Hommes sont l'unique espèce vivante qui consomme au-delà de ses besoins, au delà des capacités de reconstitution des stocks naturels et surtout, le progrès technique a permis certes d'inventer des matières nouvelles, mais ces matières sont devenues dangereuses parce qu'elles ne se recyclent pas : l'activité humaine produit des déchets devenus embarrassants.
C'est la prise en compte de ces réalités qui ne sont pas nouvelles qui anime de plus en plus d'esprits brillants, mais ça ne suffit pas. C'est une révolution des comportements qu'il faut engager. Penser autrement l'organisation du territoire, la façon de produire et de consommer est une urgence y compris sociale et à terme ce sera un enjeu démocratique. C'est aussi un défi technologique qui peut, dans une logique d'innovation, de recherche et de développement créer de nombreux emplois. Voilà ce dont on parlera aussi samedi.
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