J'ai publié dans le Huffington Post une tribune sur l'ouragan Irma. Pour les ultramarins c'est une tragédie, mais pour les peuples du monde c'est un avertissement. Mes souvenirs d'enfance sont peuplés de ces récits des "anciens" sur tel cyclone qui a ravagé une de nos îles. Il y avait même une légende urbaine expliquant qu'à la mort du dictateur haïtien François Duvalier, en 1971, les éléments s'étaient déchaînés... Quoiqu'il en soit, nous vivons avec ces menaces qui changent d'ampleur avec le réchauffement climatique.
C'est donc une question qui dépasse les seules îles de l'archipel caribéen. Ces îles aux paysages de carte postale...
En effet, qui n’aime pas les Antilles ? Leur climat agréable, leurs plages accueillantes, leur cuisine épicée, leurs paysages aux senteurs humides de vanille, leur métissage coloré, leurs rythmes envoûtants ?
Depuis ce 7 septembre, Irma n’a pas été la douce. Elle a collé une sacrée frousse à des populations calfeutrées, menacées et dont certaines ont beaucoup perdu.
Parmi les perles de la Caraïbe, n’importe qui citera sans hésiter dans les premiers noms, Saint-Martin et Saint-Barth. Deux ports francs où la fiscalité est pour le moins avantageuse, et où de nombreuses célébrités y ont établi villégiature depuis que David Rockefeller, le richissime homme d’affaire nord-américain, tomba amoureux de Saint Barth il y a tout juste cinquante ans. Il fut suivi par les Rothschild, jusqu’à Johnny Halliday et les époux Balkany en passant par des dizaines de stars du cinéma ou de la musique.
Mais des gens ordinaires y vivent, sans les mêmes ressources que ces « people ». C’est bien évidemment à elles que nous pensons.
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