Mes camarades et mes amis du Parti de gauche ont perdu ce matin l'un de leurs meilleurs éléments.
François Delapierre était un collègue du conseil régional. Nous avions été élus pour la première fois. Ce militant intégral était habité par son engagement et il méprisait les idées molles.
Le nom était connu. Dans les rangs de l'unef-id, l'ancien président de la Fidl, fidèle membre de la Gauche socialiste faisait partie des figures. On ne se sortait pas d'un débat avec lui par une caricature. Nos chemins se sont croisés également dans le PS jusqu'à son départ pour fonder le Parti de gauche.
Nous étions partis à Jérusalem pour sceller une coopération avec la Région Ile-de-France. Il posait plein de questions. Il voulait comprendre au-delà des slogans.
Même si nous n'avons jamais été des proches, c'était un militant de valeur. Il partageait avec Jean-Luc, la passion de la philosophe. Comme lui c'était un "homo politicus".
C'est dur de lutter contre cette maladie. C'est dur de voir partir un camarade si tôt. Il était un pilier pour ses camarades et il contrastait par son flegme et son calme avec la fougue de beaucoup. Comme un mât qui tient la voile que le vent agite.
Charlotte, Jean-Luc, Alexis, Raquel, Djorge, Magali ou Eric, vous perdez un compagnon, un frère. La gauche et la République perdent un de ses défenseurs.
Permettez-nous de nous incliner devant sa dépouille. Pour lui et pour tous les autres, nous continuons le combat contre les injustices et pour un monde libéré de toutes les formes d'oppression.
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