C'est un immense sentiment de gratitude qui nous anime en cet anniversaire du Jour J. Sans les morts d'Omaha Beach, les Rangers partis à l'assaut de la Pointe du Hoc, les hommes du Commando Kieffer, les joueurs de cornemuse ou les cyclistes de Juno, l'Europe n'aurait pas été libérée du nazisme - ou alors, bien plus tard.
C'est un moment d'unité nationale, celle qui réunit les combattants de la Liberté et les ennemis du fascisme et il faut le rappeler en ces temps où la mémoire fait parfois défaut. Ce qui a été défait en 1944 et 1945 c'est aussi l'idéologie dont le Front national et ses amis dans le reste de l'Europe sont les héritiers.
Nous nous sommes les héritiers de la Résistance et des forces de libération. Même si dans leurs rangs, il y avait des nationalistes, ceux-ci étaient des patriotes et ils ne se sont pas trompé d'ennemis.
Penser à l'immense joie des Normands qui furent les premiers citoyens français libérés en quelque sorte, un an après les Corses c'est aussi se souvenir que trois jours plus tard survint le terrible drame d'Oradour.
Il faut aussi penser à ceux qui, pour rejoindre la Résistance, entrèrent dans ce qu'on appelle dans mon île, "la Dissidence.
Euzhan Palcy leur a rendu un vibrant hommage et la Nation à travers le Président de la République, la ministre des outremer et le ministre des Anciens combattants.
Cest ultramarins qui ont quitté leur île à leurs risques et périls pour rejoindre les forces de libération.
Commentaires