C'est l'histoire d'un petit garçon qui découvre les premiers émois de l'amour au milieu de sa vie d'enfant normal dans une cité normale de la banlieue parisienne où grands frères vivent comme ils peuvent. Cela s'appelle la Cité Rose et c'est un film qui sera sur les écrans le 27 mars prochain.
Depuis La Haine, le thème de la banlieue a été abordé plusieurs fois à l'écran avec presque toutes les variations possible, mais jamais comme cela à travers le regard d'un enfant afro antillais élevé par une mère seule.
Certains penseront que le film n'évite aucun cliché ni poncif et que les évolutions de l'intrigue sont prévisibles. Si on le croit, le jeu des acteurs, la tendresse ou la violence qui s'en dégagent sont de nature à emporter l'adhésion.
Mais un cliché n'est-ce pas une image saisie sur le vif ? Les clichés sont ce que les faits en font et les identifier peut revenir, dans le cas de ce film, à ne pas voir ce que suggère ce film, les défis, les impasses, mais aussi les ressources et les issues.
Tout y passe et c'est tant mieux. Le kadéidoscope culturel à travers lequel on peut voir que ces cités sont des microcosme où la connaissance de la culture de l'autre est finalement plus vaste que dans les beaux quartiers.
Un des aspects les plus forts du film est l'impression que, comme dans la Forêt d'Emeraude, il y a le monde et le bord du monde, cette partie déforestée où vit la ville, déshumanisée. Du monde extérieur, le film évoque cette jeunesse dorée, à l'abri du besoin qui peut s'égayer sur la terrasse au sommet d'un immeuble tout en se fournissant "en bas" par les dealers venus de l'autre côté du périph. Ou alors cet impression d’aisance qui contraste avec les difficultés qui sont le quotidien de nos héros.
Le film n'a aucune prétention et c'est probablement pour cela qu'il touche juste. Alors qu'un Luc Besson a beaucoup utilisé le filon du film inspiré par la banlieue, on est plutôt proche ici d'un style que Spike Lee n'aurait pas renié, mais dans cette appropriation bien française et donc bienvenue. Le film ne cherche pas à ressembler à autre chose, il ne s'agit que de raconter une histoire bien française, à quelques kilomètres de Paris.
La Cité Rose, c'est aussi bien un lieu de vie qu'un projet : redonner leurs couleurs à nos quartiers pour que notamment "noir" rime avec "espoir".
Allez voir ce film et vous aurez le rire et l'émotion en rafales.
J’ai hâte de voir ce film (et pas seulement au titre de cinéphile inconditionnel).
La bande annonce me rappelle au bon souvenir de La cité des hommes !, cette superbe série brésilienne. Souvent, les œuvres mêlant les thématiques de la jeunesse et des banlieues sont traités sans consistance. On a parfois l’impression de revoir un énième reportage du 20 h 00 de TF1 : BAC + courses poursuites + bandes.
Il est effectivement temps qu’une nouvelle génération de cinéastes montre aussi la richesse et la normalité, l’envie de réussite des quartiers classés « difficiles », avec ses hauts et ses bas.
Le dernier bon film que j’ai pu voir dans le genre remonte à bien longtemps et s’appelle : « Aide-toi, le ciel t’aidera », de François Dupeyron en 2008.
Et puis j’irai le voir simplement car dans chaque film, derrière la pellicule se cache un jeune talent inconnu qui attend d’être connu...et à jouir lui-aussi de sa part de rêve dans X-Men… ;)
Michel ROSE
Rédigé par : Michel ROSE | 05 mars 2013 à 00:23
Je voudrai vous dire que c'est véritablement de la joie de venir sur ce site internet
Rédigé par : travesti | 27 octobre 2013 à 04:51
Hummm êtes vouus sûr de ce que vous nous affirmez ?
Rédigé par : web site | 12 novembre 2013 à 15:28
Je suis venu sur ce site web par hasard puis je ne le regrette poinnt !!!
Rédigé par : homepage | 17 novembre 2013 à 04:16