Utopie absolue des révolutionnaires.Vécu concret des Français d'outremer, depuis plusieurs semaines. La Guyane d'abord, puis la Guadeloupe, et maintenant, la Martinique. Bizarrement en France, non seulement on met des jours, voire des semaines avant d'en parler, mais dans son "face à la crise", Sarkozy n'en a même pas parlé. Il paraît que "maintenant, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit". Ce qui est juste par contre, c'est que lorsque Sarkozy n'est pas capable de répondre à la crise, tout le monde le constate.
Si les étudiants sont une "plaque sensible", les Français d'outremer le sont également. Leur éloignement géographique renforce aussi bien l'isolement social que les impasses économiques qui sont les conséquences d'une "mauvaise conjoncture".
Le fond de l'air est résolument rose car la grogne sociale monte. Dans la jeunesse, chez les salariés, chez les précaires. Le gouvernement a choisi de rester libéral, alors que cette idéologie qui est responsable en très grande partie de la crise car il sait bien que le tournant social qu'il devrait prendre, le couperait de son électorat qui pourtant n'est pas entièrement écarté par la crise...
Bref, une fois encore, la droite est au cœur des contradictions. Elle défend le système qui, aujourd'hui est en crise. Pour rester au pouvoir, elle doit trouver des solutions ou donner l'illusion d'avoir des solutions.
Si les étudiants sont une "plaque sensible", les Français d'outremer le sont également. Leur éloignement géographique renforce aussi bien l'isolement social que les impasses économiques qui sont les conséquences d'une "mauvaise conjoncture".
Le fond de l'air est résolument rose car la grogne sociale monte. Dans la jeunesse, chez les salariés, chez les précaires. Le gouvernement a choisi de rester libéral, alors que cette idéologie qui est responsable en très grande partie de la crise car il sait bien que le tournant social qu'il devrait prendre, le couperait de son électorat qui pourtant n'est pas entièrement écarté par la crise...
Bref, une fois encore, la droite est au cœur des contradictions. Elle défend le système qui, aujourd'hui est en crise. Pour rester au pouvoir, elle doit trouver des solutions ou donner l'illusion d'avoir des solutions.
Jean-Michel Normand a publié un article dans le Monde il y a quelques semaines dans laquelle il se demandait si l'opposition n'était pas (enfin) de retour. Analysant le passage à l'offensive du PS aussi bien sur le plan de relance que sur l'action parlementaire,il estimait que l'opposition avait redoré son blason. Il est si rare ces temps ci que le Parti socialiste trouve grâce aux yeux de la presse...
Beaucoup de militants ou de dirigeants se sont plus ou moins volontairement enfermé dans la camisole de force construite depuis longtemps par une partie de la presse. Il ne faut jamais dire ou penser du bien du PS. Il y a toujours un truc qui ne va pas. On n'est jamais assez précis, assez à gauche, assez modéré, assez ceci, assez cela...
Il semble que la raison a fini par s'imposer. Le Parti socialiste est le premier parti de l'opposition. Le congrès a permis de définir de quelle opposition le pays avait besoin, maintenant, il faut s'opposer et proposer. Il est intéressant de doter que deux "plaques sensibles" sont aujourd'hui en mouvement. L'Université - les profs et les chercheurs, soutenus par les étudiants et les Antilles. Le gouvernement n'a rien compris à la situation. La seule réponse rapide qu'il a cru devoir donner, c'est d'envoyer encore plus de forces de l'ordre. Un réflexe très "19e siècle" car symboliquement cela veut dire que l'ordre prime sur la résolution de la discorde. C'est un signe. Comme dit le fameux proverbe, "ceux qui ne tirent pas des leçons de l'Histoire sont condamnés à la revivre"...
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