Le monde entier a vibré au rythme des Etats-Unis, à l’unisson saluer la victoire historique de Barack Obama et des démocrates aux élections du 4 novembre. Effet de la mondialisation ou inspiration par une campagne, une candidature et un message exemplaire, tous les citoyens du monde se reconnaissent dans le candidat progressiste qui va diriger la première puissance du monde dans les quatre ans qui viennent.
Pour la première fois depuis trente ans, les démocrates ont une majorité absolue au Congrès. Ils ont dans leurs mains, les rênes du changement.
Les socialistes, qui, il n’y a pas si longtemps, rechignaient à trouver un quelconque cousinage avec les Démocrates américains s’identifient à cette victoire comme ils se sont identifiés à Barack Obama.
Sa victoire est avant tout une leçon de politique. Quand on croit en une cause juste, on se bât, sans relâche, sans calculs, gardant les yeux braqués sur le but.
Notre génération aura été témoin de ce Grand soir là. Décidément, l’Histoire nous mord la nuque. C’est aussi pour cela que notre congrès doit être à la hauteur. Si la gauche prétend incarner le changement, les socialistes doivent eux aussi rompre avec la continuité qui fait croire au changement uniquement en en ayant l’intention.
Tous les socialistes vont rivaliser dans « l’obamisation ». Pour nous, s’il y a un exemple à suivre c’est celui qui consiste à être soi-même, de gauche simplement avec une volonté chevillée au corps : changer à gauche pour changer la France et demain, le monde…
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