La Rochelle c'est fini. La soirée du samedi a été marquée par le traditionnel apéritif de la fédération de Paris - première de France. Mais tout le monde veut y être. Donc tous y passent. Lang, Mélenchon, DSK. Mais personne ne réussit à renverser son verre de pineau dans un décolleté ou dans une chemise. Si l'hôtel est loin, la victime serait obligée de gincher avec un fumet bien lourd à porter pour son entourage...
Le repas du soir est un grand moment de convivialité militante. A la hauteur finalement de ce que fut cette université d'été - entre les présidentiables, le premier secrétaire et les militants, il n'y a rien. Comme si pour une fois, les militants avaient plus d'espace. Certains d'ailleurs, parmi les cadors socialistes, en ont pris ombrage.
Le soir il y a les boîtes de La Rochelle. Toujours drôle de voir tel personnalité dans la promiscuité d'une piste, s'amuser. Ca réhumanise certains. Ca en ridiculise d'autres ! C'est la nature.
Le dimanche est calme. Le réveil tardif. La nuit fut courte, les discours seront longs. Très bon discours du président du MJS. Brillant discours du premier secrétaire fédéral, truffé de formules qui montre qu'il s'applique. Il faut dire qu'Olivier est le seul responsable socialiste non membre de la direction à s'exprimer devant l'ensemble du parti une fois par an. Il est à la hauteur de l'exercice.
La tentative de "ségolisation" d'une conseillère régionale échoue. Quelle erreur, faire en sorte de se faire siffler par la foule !! Au moins, cela en aura réveillé certains pour le bon discours de François Hollande. Discours sans concession, correspondant par beaucoup d'aspects aux exigences de la période notamment avec l'appel à une rencontre de toute la gauche.
Quant à Cambadélis, il fait dans la nouveauté. "Vous vous levez souvent pour applaudir de bons discours ou telle ou telle personnalité, je vous demande de vous lever pour applaudir les militants du Service d'ordre et les permanents du Parti socialiste". Un geste que beaucoup n'oublieront pas. C'est vrai qu'un parti n'est pas suspendu dans les airs. Il y a les militants et les permanents. On y reviendra bientôt.
On quitte l'Encan où les débats se tenaient pendant trois jours pour le Gabut pour y avaler un morceau avant de prendre le train de 14 heures 48 - le PS express dont on se dit que s'il déraillait un jour, le renouvellement du personnel politique socialiste et d'une partie des plumes de la presse parisienne ne serait plus qu'un vœu pieux, mais une urgente nécessité !
Les commentaires récents